
Colorées, soyeuses, parfumées, encore superbes,
par quel hasard étrange vous
trouvez-vous dans ces lieux sombres ?
Quel vent contraire vous y a déposées ?
Vous exhalez ici, les belles, un parfum de tristesse.
Vous vous livrez, impudiques et cependant précieuses.
De quel jardin magique vous êtes-vous sauvées ?
Quand, sur ma route je croiserais une belle rose
perdue sur un trottoir, je penserais à vous avec tendresse.

